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Channel: J.u.e - FoLLoW tHe EyEs...
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Something happens

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Sentiment de doute déchirant au cri par cri. J'ai voulu hurler, hurler à en déchirer mon poumon usé par la clope et la pollution.
Toujours être à l'écoute, ne jamais abandonner qui ou quoi que ce soit, malgré tout. J'ai tenté de m'y tenir, parce que j'y croyais, parce que non, je suis là pour les autres, pas par envie, parce que je suis comme ça. Avec ses bons et mauvais côtés, ses joies et ses abus. Toujours dire les choses, telles qu'elles sont, telles qu'elles viennent, pour ne pas exploser et tout fixer. Avancer.
J'ai passé tant de temps à stagner, à ne plus pouvoir mettre un pied devant l'autre comme une pauvre gamine recroquevillée parce qu'elle a peur d'un monstre quelconque sous son pieu.
Alors quand on me blesse, je le dis. Point. Des mots comme les poignards que je me suis pris, que je me prends, et que je me prendrai.
En attendant, une évolution est apparue. Pourquoi se faire chier à être là, à donner du temps, de la patience, ne serait ce qu'une oreille prête à entendre les moindres niaiseries, quand au final on nous prend pour un rien. Un rien qu'on use avec le temps, qu'on use, qu'on use.
Le mouchoir tout usé a un jour, ce jour, décidé de dire un grand merde, d'entrer dans une phase de mépris de l'autre plutôt que de se faire jeter, par des êtres qui ne sont ni capables d'écouter, ni capables de se remettre en cause et qui feraient au fond mieux de relever la tête assez rapidement. Car ils risquent de rester coincés dans leurs nombrils. Je ferme le sac, je le jette, advienne que pourra.
J'ai compris pourquoi une partie de moi s'attache à la niaiserie, à l'innocence absolue de croire en certain-e-s. Parce qu'au moins je ne me coince pas la tête dans le nombril, ou dans le fion (vive les anarchos marrons). Pour finir sur une touche d'humour.
J'espere et j attend que certain-e-s y penseront, et feront, je ne sais pas, peut etre un simple geste, même pour montrer ce que soit disant on ne peut pas dire. Advienne que pourra, après tout, ceux qui méprisent ont l'air bien mieux à gratter le fond de leur nombril, alors je vais moi aussi gratter le mien un court instant, et dans le cas où rien ne change, je leur dirais un grand "MERDE"
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